Ibrahima Ndoye

Ibrahima Ndoye, better known as Meureuk—which means sardinella in Wolof—is a Senegalese photographer and filmmaker whose work explores the margins, the intimate, and the tensions between tradition and modernity.

Coming from a modest background, he discovered reading at a very young age thanks to the Thiès community library, ‘’Nduro Té Wouté’’. This place became for him a gateway to critical thinking, literature and, soon, images. Inspired by figures like Sembene Ousmane, he first turned to writing, before switching to cinema and photography.


Trained at Ciné Banlieue. Lacking financial means, but driven by unwavering determination, he multiplies readings, viewings, and experiences, notably at the French Institute in Dakar. His artistic vision is forged through this demanding self-discipline and meticulous observation of reality.


In 2023, Meureuk released her first short film, "Kuut Gui" (The Levirate), which tells the story of Kiné, an academic facing social pressure after the death of her husband. The film sensitively examines the resistance to change in African societies.


At the same time, Meureuk developed a unique photographic oeuvre, often in black and white, centered on silences, bodies in motion, and the details of everyday life. His lens captures what the hurried gaze overlooks: a discreet smile, a shadow on a wall, a banal gesture transformed into visual poetry. Above all, he highlights the human being in all his splendor.

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Ibrahima Ndoye, plus connu sous le nom de Meureuk — qui signifie sardinelle en wolof — est un artiste photographe et réalisateur sénégalais, dont le travail explore les marges, l’intime et les tensions entre tradition et modernité.


Issue d’un milieu modeste, il découvre très jeune la lecture grâce à la bibliothèque communautaire de Thiès, Nduro Té Wouté. Ce lieu devient pour lui une porte d’entrée vers la pensée critique, la littérature et, bientôt, l’image. Inspiré par des figures comme Sembene Ousmane, il s’oriente d’abord vers l’écriture, avant de basculer vers le cinéma et la photographie.


Formé à Ciné Banlieue. Sans moyens, mais porté par une détermination sans faille, il multiplie les lectures, les visionnages et les expériences, notamment à l’Institut français de Dakar. Son regard artistique se forge dans cette autodiscipline exigeante et dans une observation minutieuse du réel.


En 2023, Meureuk signe son premier court-métrage, « Kuut Gui » (Le Lévirat), qui raconte l’histoire de Kiné, une femme universitaire confrontée à la pression sociale après la mort de son mari. Le film interroge avec sensibilité les résistances au changement dans les sociétés africaines.


Parallèlement, Meureuk développe une œuvre photographique singulière, souvent en noir et blanc, centrée sur les silences, les corps en mouvement, les détails du quotidien. Son objectif capte ce que le regard pressé ignore : un sourire discret, une ombre sur un mur, un geste banal transformé en poésie visuelle. En dessus de tout, il met en valeur l’être humain dans toute sa splendeur.